1, 2, 3,... une statue au collège.

Le corps de l'artiste peut-il être et devenir l’œuvre elle-même? Est-ce que le corps peut devenir un matériau? Comment s'impliquer corporellement et utiliser les ressources spatiale d'un lieu ?

Ce qui devait être essentiellement une recherche plastique pour les élèves est très vite devenu un moment d'initiatives très fortement marqué par la jubilation d'être les seuls aux commandes de leur performance, responsables de leurs actes et de leurs pensées dans un cadre qui, défini préalablement, ne semblait plus faire obstacle.

Emeline-Clémence-Thomas :

« On s'est demandé quelle position donner à une statue vivante ? Les tableaux dans l'agora nous ont aidé. On a été responsable de nos actes sans déranger personne. »

Elie-Lucas-Mathias-Romain :

« On s'est posé la question de savoir comment faire pour s'intégrer dans la nature en statue, à quel endroit du collège et comment se mettre.Nous avons réalisé une performance artistique. La rambarde de l'escalier sert de luge. Elle sert aussi de socle et il faut tenir en équilibre. En Arts plastiques, nous pouvons braver les interdits… enfin… presque. Nous avons été autonome et nous avons eu envie de travailler seul. »

Mathis-Nicolas :

« Comment se camoufler en objet de tous les jours dans le collège ? On voulait ressembler aux objets du collège. On est devenu des statues vivantes à un endroit précis (immersion). On a réalisé ce travail seul et sans aide. »

Charline-Sarah-Eléna :

« On s'est demandé : où aller ? Comment se placer, de quelle façon ? Comment prendre la photographie ? Quels vêtements mettre ? Eléna a pris la pose et n'a plus bougé le temps de la photographie.C'était différent de ce que l'on fait d'habitude. C'était intéressant de travailler par groupe en autonomie. »